Petit papa noël
Depuis Noël dernier, tu t'agrippes au toit de la maison qui se trouve juste en face de l'école et je ne sais plus que répondre à mes jeunes élèves.
Quand la neige du précédent hiver t'a recouvert, ils ont craint que tu ne prennes froid et se demandaient pourquoi, tu ne rentrais pas chez toi.
Je n'ai pas su quoi leur dire quand au printemps, les pigeons t'ont couvert de leurs fientes et qu'ils croyaient qu'un reste de neige avait refusé de fondre .
Je suis restée muette quand ils se sont inquiétés cet été, alors que tu suais dans ton épais costume rouge tandis que nous étions vêtus léger et que, sur les routes, le goudron fondait.
Mais quand, cet automne, une méchante rafale de vent a emporté ton chapeau, des averses répétées ont déchiqueté ton manteau, le réduisant en lambeaux, il a bien fallu reconnaître que tu ne ressemblais plus du tout au Père Noël de leurs rêves.
Alors, s'il te plaît, petit papa Noël, remonte vite au ciel et reviens-nous, frais et pimpant, pour ce grand jour de fête où tous les enfants pourront enfin te reconnaître.
Cet article m'a été inspiré par le courrier d'un lecteur dans notre journal régional . La photo a été trouvée sur Internet. Merci à http://photos-promenade.be/texts/facade
Si l'un ou l'une d'entre vous souhaite réutiliser ce texte, sur son blog ou sur des cartes, ce serait gentil de citer les cahiers de Joséphine comme source. Cela évitera la surprise que j'ai eue l'année dernière en découvrant dans un autre blog , un de mes poèmes, recopié mot pour mot dont l'auteur du blog s'était octroyé la paternité. Il faut rendre à César, ce qui........etc, etc..Je le fais pour vous, faites-le pour moi. Merci d'avance.