Réseaux
Certains ont des réseaux sans fil, mais à l'exposition "Fil à retordre" vue à Tourcoing, les réseaux étaient tous avec fils, avec beaucoup, beaucoup de fils.
Ceux de Marielle Genest s'étaient fait aider par du grillage et du fil de fer, car ce qui intéresse l'artiste, c'est la "fragmentation de l'espace", ce sont aussi " les points de contact, les points de rencontre, les sutures entre les espaces", comme elle l'explique elle-même.
Elle utilise, outre la laine, du fil de fer, du papier, du ciment, du grillage pour faire de ses sculptures, des structures légères et aériennes.
Je n'ai pris que 2 photos de ses oeuvres mais sur son site vous pourrez en admirer d'autres ainsi que des sculptures plus imposantes installées en pleine nature.
J'avais vu quelque chose de similaire dans une autre exposition (au même endroit) intitulée "A géométrie variable". Il s'agissait d'un travail réalisé par les élèves des écoles de Tourcoing et peut-être avaient-ils travaillé, soit avec l'artiste, soit en s'inspirant de ses créations.
Quand on parle fil, on ne peut oublier de mentionner les oeuvres textiles de nos amies les araignées (Brrrr).
Cependant cette toile géante, installée dans le patio de l'Hospice d'Havré à Tourcoing, n'a pas été faite par un arachnide mais par une artiste textile, Capucine Desoomer, aidée par les élèves du collège Lucie Aubrac.
« On doit d’abord prendre un fil de laine et l’entourer sur le bâton », résume Fiona, du haut de ses 13 ans. Une fois leur pelote en mains, les écoliers peuvent ensuite laisser libre cours à leur créativité. « Ça peut être quelque chose de très précis ou de brouillon, leur indique simplement Capucine. Vous pouvez vous promener partout. Trouvez des points où vous voulez travailler avec votre fil. Je ne vais pas vous dire comment on fait, c’est à vous de faire. »
Sofia choisit tel emplacement « parce qu’il y a de l’ombre ». Fiona la suit, car elle aime aussi « tout ce qui est sombre ». Kevin préfère être au milieu, d’autres lancent le fil en l’air pour le rattraper plus loin… L’artiste lilloise de 37 ans, à l’origine cette toile collective, laisse à chacun le soin de « s’approprier l’œuvre à sa manière » avec sa libre interprétation. Pour elle, il s’agit d’une « image de la société », qu’elle souhaite « autogérée » (article de la Voix du Nord).
Si vous aimer le gigantisme, alors que direz-vous de cette toile géante en laine crochetée par Abigail Doan. Elle fait aussi dans le napperon XXL.
A cet article, je joins ces deux travaux de Michel Dumont, réalisées en 2011 pour la manifestation annuelle des "Fenêtres qui parlent".
La démarche est un peu différente puisqu'il s'agit de collage plutôt que de tissage et de lin plutôt que de laine.













