07 février 2018
Se cacher derrière
Disparaître derrière un masque pour devenir quelqu'un d'autre (animal, super héros, princesse ou chevalier, monstre méchant ou gentil), n'est pas l'apanage des enfants. Les nombreux carnavals d'adultes le prouvent bien.
Mais le ton est quand même donné très tôt puisque dès la maternelle, on aime à conserver ces coutumes.
Aussi, dès février ou mars, c'est à qui trouvera le plus beau masque, le plus beau déguisement qui le transformera, le temps d'une fête.
Il y a cinquante ans, il n'était pas concevable de se mettre devant le visage un morceau de carton barbouillé de peinture ou recouvert de morceaux de papier. Je me souviens des masques d'animaux ou de clowns, fabriqués avec un gabarit et peints soigneusement de couleurs approchant le plus possible de la réalité. Il fallait que ce soit ressemblant.
Ils existent toujours, bien sûr, mais on a droit aussi maintenant à tous les délires artistiques, à toutes les créations les plus farfelues. Et on peut utiliser divers matériaux de récupération, boîtes à oeufs, assiettes carton, bidons de plastique, etc.
CP de l'école gardoise de Brignon
Mais le carton reste un grand classique.
J'aime aussi ces formes découpées que l'enfant tient simplement devant son visage. La décoration est sommaire mais c'est le travail de l'élève.
bisous