Mais que fait la police?
On a découvert, dans une salle d'exposition en mai 2011, une gigantesque empreinte digitale, laissée sur une toile de 3m de haut sur 1m de large .
L'enquête n'a pas encore déterminé à qui elle appartenait mais on a pu relever d'autres traces, par terre et sur les côtés, ainsi que d'autres empreintes digitales plus petites. Ce qui nous laisse supposer que l'individu avait des complices. Un mot du mystérieux possesseur de cette empreinte a été trouvé, fixé au panneau, sur lequel on pouvait lire :"3m de hauteur et d'horreur, 1m de largeur qui fait peur" , ce qui a permis aux enquêteurs de connaître la taille de la "chose".
Voici les premières photos de nos fidèles reporters:
D'après les études des experts scientifiques, l'empreinte serait constituée de bandes de tissu déchirées et trempées dans l'encre ou la peinture.
Les déchets retrouvés par terre seraient de la même composition. Cependant le mystère reste entier?????????
Un éminent expert en graphologie nous a apporté quelques indices en ce qui concernait 2 empreintes de taille moyenne (1m de haut quand même) et une plus petite. Il pourrait s'agir d'empreintes d'une espèce assez réputée de discipulus domesticus( pour ceux qui ont fait du latin) c'est à dire l'élève commun .
Les lettres du texte constituant la première empreinte, celle relevée sur le mur, auraient été découpées dans des revues et collées. Elles raconteraient une invraisemblable et mystérieuse histoire.
La 2ème empreinte, sur le sol, a été longuement étudiée au microscope pour retrouver l'auteur du texte qui y était inscrit, mais les résultats n'ont pas encore été communiqués.
On nous a seulement révélé la teneur du mot qui accompagnait ces 2 empreintes géantes. Un seul terme, "Digistoires", mais un indice pour nos chercheurs qui peuvent maintenant préciser qu'il s'agirait d'un "discipulus de CM (cours moyen) qui sait s'exprimer suffisamment bien et dont l'imagination fertile lui permettrait d'inventer des histoires et de les écrire.
La plus petite serait de la même facture que la précédente mais le texte et la police (pas eux, l'autre) seraient différents, ainsi que le mot laissé par l'auteur. Sur celui-ci était inscrit "en quête de mot".
En quête? Enquête? Il semblerait que ces louches personnages se rient de la police (pas elle, eux) et de leurs investigations avec leurs jeux de mots. Mais rira bien qui rira le dernier!
Nous avons enfin appris que les recherches avaient pu avancer un peu avec cette grande empreinte, faite de points à la peinture noire sur du papier journal. Ces points se sont avérés être des empreintes d'enfants de taille normale , âgés d'une dizaine d'années environ. Les empreintes de pas et de mains faites à la peinture sur le papier journal en diront davantage, après une étude plus poussée du mot laissé sur le côté, avec cette inscription " quand le petit fait le grand".
Enfin, grâce aux recherches ADN réalisées sur cette "chevelure digitale", il a pu être déterminé qu'il s'agissait de cheveux synthétiques et non de vrais cheveux.
Toutes les écoles de la circonscription ont été fouillées et les mêmes fausses fibres capillaires ont été retrouvées dans la classe des CM1/CM2 de Julie B. à l'école Lakanal.
Celle-ci a tout avoué sans se faire prier. Il s'agirait donc, d'après elle, d'un travail de ses élèves sur la D'mesure, thème du festival de l'Enfance de l'Art 2011.
Ouf! Tout le monde peut être rassuré à présent. Mais nous avons eu chaud!
Bravo à Julie pour cet énorme (c'est le cas de le dire) travail et félicitations à ses élèves.
Je précise que la Julie en question est notre co-auteur de Jo l'escargot qui a terminé l'histoire de notre gastéropode national en beauté.