Les fenêtres qui parlent, édition 2010.

Je vous avais déjà parlé , l'année dernière à la même époque, de cette manifestation qui a lieu chaque année dans la métropole Lilloise.
Des centaines d'artistes investissent les fenêtres d'habitations, avec l'accord de leurs habitants, et exposent leurs oeuvres de cette façon aux regards des passants. Pour les différents vernissages, des manifestations de rues sont prévues avec créations in situ, gâteaux et boissons offertes.
18 quartiers au coeur de 10 villes deviennent galeries d'artistes, et en se procurant les plans (internet, centres sociaux, de loisirs, mairies, etc...), nous pouvons nous promener dans les rues tout en admirant les oeuvres aux fenêtres.

Cette année, comme il faisait frisquet, je n'ai fait que 2 quartiers de Villeneuve d'Ascq (c'est bien assez pour mes petites pattes) et je vous ai ramené quelques photos (cliquez dessus pour les agrandir).

Les rubans bleus, que vous voyez parfois sur les façades, sont là pour signaler aux promeneurs les maisons où une oeuvre est exposée.

De gauche à droite et de haut en bas:
- Marie Edith Caron
- Laurence Helleboid
- Joël Froment
- Isabelle Lenoir
- Régis Degraeve
- Pascal Catry (1)
- marelle sur un mur
- plaque de porte
- Béatrice Duriez
- Pascal Catry (2)

Pas facile de prendre des photos des fenêtres lorsque toute la rue se reflète dans les vitres.

Patricia Fleurus a peint ces magnifiques visages dans les tons bleus et gris sur une très fine gaze et j'aimerais bien savoir comment elle s'y est prise.

J'en ai profité pour piquer quelques idées qui pourraient être réinvesties en classe. Par exemple, l'oeuvre éphémère d'Aline Raynaud Paligot (collage de petits bouts de papier déchirés de toutes les couleurs sur un vieux mur):

Ou bien ce collage d'ombres de je ne sais plus quel artiste (j'ai oublié de noter son nom et je le regrette bien). Les photos représentent les ombres de personnes projetées sur différentes textures (macadam, herbe, porte, mur crépi, etc....) puis les photos sont coupées en 3 et reconstituées de façon dépareillée. A tester en cycle3!

Et enfin, le travail de Joëlle Tricart, qui me plaît beaucoup car il est faisable avec des enfants de maternelle. Son tableau est constitué de morceaux de scotch de peintre, préalablement colorés, puis déchirés et placés pour créer une composition. Il faudra que j'essaye ça.

J'avais déjà utilisé cette technique en classe avec du scotch repositionnable mais je n'avais pas pensé au scotch de peintre sur lequel la peinture doit mieux tenir. Je teste pour vous:

- coller des bandes de scotch sur une surface lisse ( sur une plaque de lino, sur une nappe de plastique ou du formica, cela doit être encore mieux).

- au pinceau dessiner des traits perpendiculairement aux bandes, avec une peinture acrylique (la gouache risquant de s'écailler et de déteindre ensuite sur les doigts).

- après séchage, décorer aux feutres métallisés (facultatif).

- décoller et déchirer des morceaux pour composer un tableau  (ici un arbre....enfin ce qui peut ressembler à un arbre). Attention! Difficulté pour les plus jeunes car le scotch s'entortille et se colle sur les doigts.

Si on ne veut pas peindre le scotch, on peut seulement le décorer de signes graphiques colorés (ou tout en noir selon l'effet désiré, aux feutres ou à l'encre de chine). On peut demander aux enfants de créer des compositions abstraites ou figuratives. A vous de choisir!

Merci à Joëlle Tricart, en tout cas, pour l'idée!

Comments

[Reginette06]

alors ça. c'est une super bonne idée... !!! je prends !
merci Joséphine
R